5 décembre : "On aurait pu attendre des partenaires sociaux que ce soient des partenaires", déplore Aurore Bergé
La députée LREM des Yvelines reconnaît aux syndicats "leur droit" de manifester mais attend aussi leurs propositions pour sauver le système par répartition.
"Parce qu'on doit ensemble définir un certain nombre de critères, on ne manifeste pas avant que ces critères aient été définis", a déploré Aurore Bergé mercredi 4 décembre soir sur franceinfo, à la veille de la grève contre la réforme des retraites. "Je pense qu'on aurait pu attendre des partenaires sociaux que ce soient des partenaires", a insisté la députée LREM des Yvelines.
"Les inquiétudes qui s'expriment sont légitimes à partir du moment où tout n'est pas défini", reconnaît la députée de la majorité. "Pourquoi tout n'est pas défini ? Justement parce qu'on a laissé de la place au dialogue social."
On ne peut pas nous dire, parfois vous n'avez pas été suffisamment attentif au dialogue social, et ici nous dire, vous l'êtes trop et cela ne vas pas assez vite. C'est assez incohérent comme reproche !
Aurore Bergé, députée LREMà franceinfo
Aurore Bergé laisse entendre qu'il y aura "déjà" de la négociation branche par branche et affirme qu'il y a "des principes qui sont très clairs. On veut le même système de retraites pour tout le monde. On veut en finir avec ces 42 régimes qui sont, par nature même, inégalitaires. On veut sauver notre régime par répartition."
La députée LREM des Yvelines reconnaît aux syndicats "leur droit" de manifester. Mais elle attend des partenaires sociaux "qu'ils proposent aussi comment ils veulent sauver notre système par répartition. Je n'ai pas envie d'avoir demain un système par capitalisation. Je veux qu'on sauve notre système, mais pour ça, il faut accepter de le transformer."
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