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Vidéo Thomas Mulliez, PDG de Guy Degrenne : "pour être une grande puissance économique, la France doit être une grande puissance industrielle"

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:l'éco du 22 janvier avec Thomas Mulliez, PDG de Guy Degrenne
:l'éco du 22 janvier avec Thomas Mulliez, PDG de Guy Degrenne :l'éco du 22 janvier avec Thomas Mulliez, PDG de Guy Degrenne
Article rédigé par franceinfo - Alexandre Peyrout
France Télévisions

Invité de :l'éco, le PDG de Guy Degrenne est venu parler de l'attractivité du territoire et des relocalisations industrielles sur le sol français. 

Après la délocalisation, place à la relocalisation. C'est ce qu'est venu prôner Thomas Mulliez, PDG de Guy Degrenne. "Nous avions une usine en Thaïlande depuis les années 90, et nous avons pris la décision de la fermer l'an dernier, et de rapatrier la production sur le site historique de Vire (Calvados)." L'objectif : "pérennise le site historique de Vire pour maintenir l'emploi et le savoir-faire".

Selon lui, les délocalisations des dernières années étaient dues à un coût trop élevé du travail et à un effet de mode. "Mais aujourd'hui, il y a une vraie prise de conscience : pour rester une grande puissance économique, la France doit rester une puissance industrielle."

"Nous avons fait le choix de rationaliser l'activité sur le site de Vire"

Concernant l'attractivité du territoire, le PDG de l'entreprise de couverts est formel : "Elle est bien meilleure qu'il y a un an. Les erreurs du passé ont été rattrapées, le coût du travail a été déchargé. Et puis si le contexte économique mondial permet une amélioration, l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron a donné un élan positif à l'image de la France à l'étranger."

Mais si le groupe Guy Degrenne annonce revenir en France, il a aussi annoncé une mauvaise nouvelle la semaine dernière. "Votre groupe a annoncé la semaine dernière la fermeture du site de Thiers dans le Puy-de-Dôme. Une vingtaine salarié y travaille. Thomas Mulliez, pouvez-vous promettre à ces personnes qu'elles retrouveront un emploi, au sein de votre entreprise ?"

Thomas Mulliez a répondu à la question qui fâche : "Ce site est vétuste et en sous-activité, il faudrait investir énormément d'argent que nous n'arriverions pas à rentabiliser. Nous avons fait le choix de rationaliser et de recentraliser toute notre activité sur notre site historique de Vire. Les discussions avec les partenaires sociaux débuteront le 24 janvier prochain."

Stéphane Depinoy a terminé l'interview avec la chanson préférée de son invité. Thomas Mulliez a choisi : Hear me now de Alok et Bruno Martini. 

:l'éco c'est du lundi au jeudi, à 9h20, sur franceinfo: (canal 27 de la TNT).

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