: Vidéo Julie Chalmette, présidente du syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs : " Les jeux vidéos sont dans le top 3 des industries culturelles les plus rentables"
Invité de :l'éco, la présidente du S.E.L.L. a parlé de la compétitivité du secteur du jeu vidéo en France mais aussi des polémiques qui entourent son influence et son financement.
Le jeu vidéo, un secteur très compétitif ! Selon Julie Chalmette, l'industrie du jeu vidéo se situe "dans le top 3 des industries culturelles françaises". On compte en effet 4,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Un beau résultat pour une industrie qui se situe "à la frontière de l'innovation technologique et culturelle".
Mais on lui reproche souvent d'avoir une influence néfaste sur les jeunes. Notre partenaire, l'Agence France Presse a rappelé à Julie Chalmette les propos de Donald Trump, qui a déclaré que la dernière tuerie de masse était notamment due aux jeux vidéos trop violents. Selon la présidente du SELL : "C'est une manière de détourner le débat autour de la vente libre des armes". "Nous, l'industrie, avons mis en place des systèmes d'information pour expliquer qu'il y a un âge pour tout. Le message c'est : respectez la signalétique et prenez-en connaissance."
Autre polémique autour du financement de ces jeux. Certains joueurs accusent les éditeurs de les faire payer deux fois. Alors ne prennent-ils pas les gamers pour des pigeons ? C'était l'objet de la question qui fâche : "Non pas du tout. Il faut souligner que la manière de jouer a beaucoup évolué. Un dialogue s'est instauré entre joueurs et éditeurs, pour une évolution permanente pour jouer. La relation s'inscrit maintenant dans la durée. Les joueurs s'investissent sur le long terme dans un jeu. Les business models sont très variés dans le monde du jeu vidéo. Les éditeurs proposent et les joueurs disposent."
L'interview s'est terminée en chanson avec Good Vibration des Beach Boys.
:l'éco, c'est du lundi au jeudi, à 9h20 sur franceinfo: (canal 27 de la TNT)
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