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Vidéo Julia de Funès : "60% des réunions sont inutiles"

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Invitée de Jean-Paul Chapel dans ":L'éco", Julia de Funès, philosophe, est venue présenter son nouvel ouvrage "La comédie (in)humaine".
Julia de Funès : "60% des réunions sont inutiles" Invitée de Jean-Paul Chapel dans ":L'éco", Julia de Funès, philosophe, est venue présenter son nouvel ouvrage "La comédie (in)humaine". (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - Marie Valantin
France Télévisions

Invitée de Jean-Paul Chapel dans ":L'éco", Julia de Funès, philosophe, est venue présenter son nouvel ouvrage "La comédie (in)humaine". 

"Les entreprises ne tirent pas le meilleur de chaque salarié et collaborateur" déclare Julia de Funès. Co-auteure de "La comédie (in)humaine", la philosophe déconce l'idéologie du collectif : "60% des réunions sont inutiles. On se regroupe toujours collectivement mais le collectif, quand il n'est pas sous-tendu par un travail individuel fort, ne sert à rien."

"On prône la verticalité et l'autorité. En France, avec notre idéologie très égalitariste, on a finalement nivelé tout le monde vers le bas. On est ni pour l'entreprise libérée, ni pour l'autoritarisme. On est pour une sorte d'autorité de charisme pour élever tout le monde" explique la philisophe. Julia de Funès veut que les salariés s'affirment et osent dire ce qu'ils pensent : "On mise sur le courage des salariés pour qu'ils résistent à leur petite échelle". 

La question AFP : "En quoi les entreprises infantilisent-elles leurs salariés ?" Julia de Funès répond : "Lors des séminaires de formation, les cadres de 40 ou 50 ans font des Kapla, des Legos, de la pâte à sel pour souder les équipes et créer du lien. Seulement créer du lien, ce n'est pas rassembler des gens autour de choses absurdes et infantilisantes. Au contraire, il faudrait les rassembler sur un projet et un sens commun."

L'interview s'est achevée avec Charles Aznavour, "J'me voyais déjà". "C'est une chanson qui me touche beaucoup parce qu'elle évoque ses ambitions de réussir et ses débuts très difficiles alors qu'il fait partie du patrimoine français. Cela me faisait écho à mon grand père, l'acteur Louis de Funès qui a eu un démarrage aussi très difficile. Et je trouve que ces hommes ont eu une force et une volonté de vie assez fantastique." 

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