: Vidéo Emmanuel Cordival, directeur général de la station val d'Isère : "Il faut s'inquiéter de la situation de nos stations" à cause du réchauffement climatique.

En février 2018, dans son rapport annuel, la Cour des comptes s'inquiétait de l'impact du réchauffement climatique sur les stations de sports d'hiver et sur l'enneigement : 11cm en moins chaque année à cause réchauffement. Mais le directeur de la station reste prudent : "Moi je n'ai pas vérifié. On ne peut pas faire de généralités : regardez, cette année est une année exceptionnelle. Il faut quand même s'inquiéter de l'évolution de nos stations."

Sur le nouveau modèle des vacances d'hiver, le directeur de la station de val d'Isère assume une stratégie de diversification. "On ne peut plus parler de vacances au ski, ou au sport d'hiver, avec cette mutation : on parle de vacances à la montagne. On peut trouver autre chose à faire à la montagne que le ski."

Si les chutes de neige du début de l'année ont permis d'améliorer l'enneigement, elles ont également, par un trop-plein de neige, pu pénaliser les stations. C'est l'objet de la question de l'Agence France Presse. "Nous sommes à 3/5 de la saison, nous n'avons pas encore assez de recul. On voit cependant l'impact sur le nombre de forfaits vendu, qui a un petit peu baissé, mais aucune n’alerte sur le sujet."

Mais la neige n'est pas tout le temps présente. À val d'Isère, 40% des pistes sont équipés en canons à neige. On connaît leur impact sur l'environnement et donc sur le climat. C'est l'objet de la question qui fâche. "Aujourd'hui la neige de culture, c'est de l'eau et de l'air transformés. Nous n'avons jamais manqué d'eau et quand la situation est critique, qu'on ne puisse plus l'utiliser, on ne l'utilise plus."

L'interview s'est terminée en chanson avec Just because of You, bande originale des Bronzés font du ski.

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