: Vidéo David Kimelfeld sur l'idée d'un péage urbain à Lyon : "Il ne faut pas que ce péage vienne aggraver le cas des plus précaires"
En direct de la 11e édition des Journées de l'économie à Lyon, Jean-Paul Chapel reçoit David Kimelfeld, Président de la Métropole de Lyon dans ":l'éco" pour faire le point sur les trois jours des Journées de l'économie ainsi que sur la mobilité dans la Métropole.
Pour le dernier jour des Journées de l'économie, David Kimelfeld, Président de la Métropole de Lyon fait le point : "Ces trois jours sont comme une parenthèse. Il y a des temps de réflexion, des temps d'échange et parfois des temps de confrontation sur l'économie. On a énormément de chefs d'entreprise qui sont présents et qui participent aux débats et aux conférences." Parmi de nombreux thèmes, celui des inégalités est revenu. Diminuent-elles dans la métropole de Lyon ? "C'est une volonté politique que je porte et elle est appuyée par des dispositifs gouvernementaux. Emmanuel Macron a lancé le plan lutte contre la pauvreté et le plan logement. On va tout d'abord se servir de ces dispositifs pour faire en sorte que cette métropole très attractive puisse être plus attentive aux plus fragiles" explique David Kimelfeld.
La question AFP : "Grand Lyon: êtes-vous favorable à un péage pour dissuader les automobilistes de transiter par le centre-ville ?" Le Président de la Métropole de Lyon répond : "Il faudra à terme étudier cette affaire de péage. Il faut toujours être très prudent. Il ne faut pas que ce péage vienne aggraver le cas des plus précaires. Il faudra faire en sorte que l'on puisse faire que les gens qui n'ont rien à faire dans cette métropole puissent passer par ce que l'on appelle le "Grand Contournement" sur lequel nous sommes en train de réfléchir."
Sur Gérard Collomb : "Cela n'a pas été un suspens. Gérard Collomb était maire de Lyon, il a souhaité revenir et reprendre sa fonction. Il était aussi Président de la Métropole, il m'a mis le pied à l'étrier. Je suis devenu Président de la Métropolole il y a une quinzaine de mois et ce, jusqu'à la fin de ce mandat" conclut David Kimelfeld.
L'interview s'est achevée en chanson avec la reprise des "Passantes" de Brassens par Iggy Pop.
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