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Vidéo Armen Petrossian : "le caviar est un produit hautement symbolique"

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Invité de Stéphane Dépinoy dans ":l'éco", Armen Petrossian, directeur de la maison Petrossian, est venu parler du caviar, un produit d'exception.
Armen Petrossian Invité de Stéphane Dépinoy dans ":l'éco", Armen Petrossian, directeur de la maison Petrossian, est venu parler du caviar, un produit d'exception. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - François Clerel de Tocqueville
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Invité de Stéphane Dépinoy dans ":l'éco", Armen Petrossian, directeur de la maison Petrossian, est venu parler du caviar, un produit d'exception. 

"C'est un produit très symbolique. Mon père et mon oncle étaient les premiers à faire connaitre le caviar aux français en 1920" raconte Armen Petrossian, directeur de la célèbre maison Petrossian à Paris.

"Le caviar, cela ne peut être que des oeufs d'esturgeon, rien d'autre. L'esturgeon était connu dans le monde entier car il y en avait partout jusqu'au XIXe siècle. Il a disparu sauf dans la mer Caspienne qui est une mer fermée ce qui a préservé l'espèce. C'est ce qui a fait l'extraordinaire "or noir" de la Caspienne". 

"Depuis 2008, la récolte des oeufs d'esturgeons sauvages est totalement interdite. Nous nous approvisionnons dans toutes les fermes d'élevages du monde en selectionnant le meilleur de chaque ferme, aussi bien en Europe qu'aux Etats-Unis ou en Asie". 

Avec 37 tonnes dégustées par les français en 2016, la France est le troisième plus gros consommateur de caviar dans le monde. 

La question AFP : "Le caviar a-t-il réussi à prendre le virage du "manger sain", plus local, plus durable et plus respectueux du bien être animal ?" Armen Petrossian répond : "Comme dans tous les produits où l'on utilise un poisson, évidemment on tue le poisson mais l'animal est consommé, on ne le jette pas. En matière d'écologie, on fait très attention. Le poisson mange une nourriture saine. Bio ou ou pas bio, ça c'est une question de label mais il y a des farines de poissons et des graisses végétales uniquement, pas de farines animales, ça fait partie du cahier des charges."

L'interview s'est achevée sur le titre "Y'a d'la joie" de Charles Trenet. 

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