: Vidéo Geoffroy Malaterre : “ La moitié des objets qui sont jetés sont réparables”
Geoffroy Malaterre, fondateur de Spareka, était l'invité de :l'éco ce vendredi 10 avril 2020.
Geoffroy Malaterre, fondateur de Spareka : “La moitié des objets qui sont jetés sont réparables. Pourquoi les jette-t-on s’ils sont réparables ? Parfois parce que ça coûte trop cher, parfois parce que le technicien ne peut pas venir chez vous, comme dans cette période de confinement. On a songé à vous apprendre à réparer les appareils."
Spareka permet de “diagnostiquer l’origine de la panne”. “La moitié des diagnostics aboutissent à un réglage ou un nettoyage, et pas du tout à un changement de pièce”, poursuit Geoffroy Malaterre.
Pour le fondateur de Spareka, nul besoin d’avoir des connaissances spécifiques dans le domaine : “On a une chaîne YouTube, beaucoup de gens viennent et on apprend à des enfants de 8 ans à changer des courroies de lave-linge. On a fait la preuve que c’est relativement simple et cette petite barrière psychologique, qui était de dire “Je n’ai pas le temps de le faire”, pendant le confinement elle tombe. On vous donne tous les outils pour que vous puissiez vous rendre compte que c’est très facile.”
L’entreprise fournit également les pièces de remplacement : “Dans un cas sur deux, vous pouvez réparer sans pièce. Dans l’autre cas, vous devez changer la pièce. On a un catalogue de plus de 8 millions de pièces détachées. Notre logistique fonctionne, nos transporteurs continuent à livrer en bas de porte.”
Geoffroy Malaterre conclut : “Les gens ont, petit à petit, pris conscience qu’ils préféraient économiser 100 euros en réparant leurs appareils. Ils préféraient ne pas jeter et créer un déchet supplémentaire et s’attacher à réparer. Les fabricants ont vu ce virage, et dans les années 2017-2018, ils ont fait un peu évoluer leur doctrine, en se disant que le moment de la panne était un moment de fidélisation très fort et qu’il fallait accompagner les clients. Aujourd’hui, les états d’esprit ont bien changé.”
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