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Marc Simoncini (Angell) : "Angell sera ma dernière, dernière boîte."

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: L'éco
Article rédigé par franceinfo - Grégory Vincens
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Marc Simoncini, co-fondateur d'Angell, était l’invité de Jean-Paul Chapel dans ":l’éco" ce mercredi 23 février.

Invité de Jean-Paul Chapel ce mercredi, Marc Simoncini est venu présenter sa nouvelle entreprise qui produit des vélos électriques, Angell. Son idée partait du constat que la circulation en ville est en train de se transformer : "Si on devait enlever les voitures qu’est-ce que les gens pourraient utiliser ? (...) Ça sera un vélo électrique". Pour arriver à se placer sur ce marché, Angell se démarque par deux nouveautés : "On a connecté le vélo de telle manière à ce que le vélo soit sûr et que le vélo ne puisse pas se voler". Léger et ultra connecté, le vélo dispose d’une géolocalisation qui permet de voir son emplacement pendant 3 semaines (afin de lutter contre les vols), mais aussi des lumières et des clignotants qui permettent de pédaler en toute sécurité.  Et ça marche : "On en a que 10 qui ont été volés et pas retrouvés, 10 sur 4 500 c’est très peu". Mis à part les pièces fabriquées en Asie, le vélo est pensé et assemblé en France. Ceci se retrouve sur les prix, même si, d’après Marc Simoncini, ces derniers restent dans la moyenne du marché : "On le vend à peu près 3 000 euros, c’est pas dans les hauts de gamme électriques, c’est pas non plus entrée de gamme".

Comme celui des voitures, le marché du vélo électrique est très marqué par les pénuries de semi-conducteurs : "On a appris hier qu’un truc qui vaut 1 ou 2 euros, si on les voulait rapidement, c’est 80 euros". Ces difficultés en termes d’approvisionnement n’empêchent pas Angell de vendre des vélos, et ce, malgré le fait que l’entreprise démarre et ne représente que moins de 1 % du marché : "Il y a pas beaucoup de vélos qui se vendent à 4 500 exemplaires". Avec l’entreprise SEB, Marc Simoncini compte continuer d’investir dans Angell pour se développer en Europe. Il note toutefois des difficultés pour lever des fonds : "Faut être honnête, c’est extrêmement difficile de lever des fonds dans l’industrie". Le fondateur de "Meetic" le reconnait d’ailleurs en parlant du site de rencontre : "Faut être très humble, je vous avoue que c’était beaucoup plus simple que ce que je suis en train de faire aujourd’hui". Angell sera sa dernière entreprise : "Ça sera la dernière car il reste un long, long chemin".

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