Joris Escot (Easy Cash) : « Nous nous engageons à être le tiers de confiance entre les clients qui vendent des produits d’occasion et ceux qui les achètent »

En pleine crise, le marché des produits reconditionnés se porte très bien. Easy Cash a été créée il y a vingt ans, un pari réussi pour son directeur général : « C’était assez visionnaire ». D’autant que les motivations de la clientèle ont évolué : « Il y a vingt ans, on allait acheter ou revendre des produits d’occasion pour une motivation uniquement économique. Aujourd’hui, on voit une tendance croître de plus en plus : la motivation écologique. Le marché d’occasion est bon pour la planète. » 

Avec 125 magasins, Easy Cash prévoit de faire 210 millions de chiffre d’affaires en 2021. Les produits phares concernent « l’high-tech et les objets connectés, les produits culturels (livres, DVD, jeux vidéos) ainsi que la maroquinerie, la bijouterie et l’horlogerie ». La valeur des produits est montée en gamme sur le marché d’occasion ces dernières années en suivant une trajectoire similaire au marché du neuf. Grâce à des experts qui vérifient, reconditionnent et testent l’authenticité des produits, l’entreprise remet en vente des produits garantis pendant un an. 

Présents dans les centres commerciaux en périphérie des villes, Easy Cash s’implante désormais dans le centre avec des boutiques physiques. Une pratique à contre-courant de la place de plus en plus importante prise par le numérique. Pour Joris Escot, « l’un n’empêche pas l’autre ». Il explique : « Les gens ont besoin d’un contact, le magasin physique n’est pas mort. Aujourd’hui, la combinaison gagnante, ce sont des magasins avec une offre numérique. »  

Le directeur général conclut : « Dans le marché de l’occasion, il faut un arbitre. Easy Cash s’engage à être ce tiers de confiance entre les clients qui vendent des produits et ceux qui les achètent. »