Dimanche en politique : "L’extrême-gauche cherche une espèce de radicalité", estime Olivier Marleix
Dimanche 18 juin, Emmanuel Macron a annoncé que le résistant Missak Manouchian serait panthéonisé le 21 février 2024. Un beau symbole, selon Olivier Marleix. "Il y a des tas de jeunes gens qui ont laissé leur vie pour notre liberté. C’est le cas de Manouchian, qui était d’origine arménienne, qui n’était pas gaulliste mais communiste. Il faut rendre hommage à la diversité de la résistance", a souligné le président des députés des Républicains.
Une immigration qui, si elle est "massive" et "incontrôlée", "tue", selon les termes employés dans un tweet par Olivier Marleix, après l’attaque au couteau survenue à Annecy (Haute-Savoie). Des propos qu’il ne regrette pas. "C’était un de ces demandeurs d’asile à qui on a donné malheureusement l’asile très vite, alors qu’en réalité, on ne le connaît pas", indique-t-il. Selon lui, les "volumes de personnes accueillies sont énormes" : 922 000 personnes dans l’Union européenne en 2023, précise-t-il.
Une clause de revoyure sur les retraites
Sur le monde rural, Olivier Marleix estime qu'il "faut lui permettre de continuer à accueillir des habitants" et rompre avec l’action du gouvernement qui vise à "empêcher de construire". "Tout ce que fait la Première ministre n’aura aucune conséquence à long terme, si on n’a pas la lucidité d’autoriser de nouveau à construire. Sans renouvellement des populations, on risque de tuer le monde rural", martèle-t-il.
"Moi, je vois que les écologistes, l’extrême-gauche, cherchent une espèce de radicalité. On ne peut pas dire que madame Rousseau soit quelqu’un qui cherche l’apaisement. Elle est en permanence dans toute forme de provocation", déclare-t-il au sujet des insultes reçues par Sandrine Rousseau et Marine Tondelier dans l’Aude, il y a quelques jours.
Si la droite revenait au pouvoir en 2027, il y aurait une "clause de revoyure" sur la réforme des retraites, indique Olivier Marleix. "L'Italie et l'Espagne ont un droit de départ à 67 ans. Madame Meloni n'est pas revenue sur cette réforme, la gauche au pouvoir en Espagne non plus. Aujourd'hui, ceux qui, comme Madame Le Pen ou Monsieur Mélenchon disent qu'il ne fallait pas toucher aux 62 ans, sont des gens qui mentent aux Français", ajoute-t-il.
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