: Vidéo La Géorgie, le berceau et l'avenir du vin
En novembre, mois du vin, "Avenue de l'Europe" vous fait découvrir le berceau de la viticulture : la vallée de la Kakhétie, en Géorgie. Dans cet extrait, vous en saurez plus sur un antique secret de vinification qui intéresse désormais les investisseurs.
Les Français sont-ils vraiment les spécialistes du vin ? Ce reportage du magazine "Avenue de l'Europe" en Kakhétie (prononcer "Karétie") va vous en faire sérieusement douter. Le vrai paradis du vin, c'est cette vallée aux allures toscanes, au pied du Caucase géorgien. C'est même son berceau, puisque les Géorgiens l'ont découvert il y a près de huit mille ans. Autant dire qu'ici, on a le vin dans le sang.
En Kakhétie, on a aussi une méthode de vinification unique au monde, qui est même inscrite au patrimoine de l'Unesco. Le résultat est un vrai nectar. Un vin de niche qui attire aujourd'hui les œnotouristes… et les investisseurs étrangers. Voici celui qui, il y a quinze ans, a renoué à grande échelle avec la vinification à l'ancienne, en amphore. Et voici ses explications dans cet extrait.
Des jarres enterrées appelées "qvevri"
Gogui Dakishvili nous accueille dans ses caves. Sous le sol pavé, dans des grands trous au diamètre et à l'espacement réguliers, sont enterrées des jarres en terre cuite de 2 000 litres. C'est dans ces qvevri (ou kvevri, prononcer "kouevri") que le jus, mais aussi les pépins et la peau du raisin tout juste récolté vont macérer. Très aromatique… et très tannique, à cause des pépins.
Ces pépins vont bientôt descendre au fond de la jarre, terminée par une sorte de goulot étroit. A l'aide d'un qvevri miniature, Gogui détaille le processus : une fois la jarre pleine et fermée hermétiquement, "les tanins contenus dans les pépins vont être recouverts par des déchets de fermentation. Le vin ne va pas être directement en contact avec les pépins, c'est pourquoi il ne prend pas beaucoup d'aigreur".
Extrait de "La bataille du vin", le numéro du 15 novembre 2017 du magazine "Avenue de l'Europe".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.