: Vidéo Avenue de l'Europe. L'Œil de l'Européen
Les cuisines des grands restaurants français sont-elles partout un territoire réservé aux hommes ? Pas tout à fait : les "Mères lyonnaises" font de la résistance. Stefan de Vries s'est attablé "Chez Hugon" pour le magazine "Avenue de l'Europe".
Les cuisines des grands restaurants français sont-elles partout réservées aux hommes ? Pour le magazine "Avenue de l'Europe" du 11 mai 2016, Stefan de Vries a déniché un territoire qui fait exception. A table chez ces irréductibles !
A Lyon existe une tradition culinaire datant du XIXe siècle : des petites cantines tenues par des cuisinières de familles bourgeoises ayant perdu leur emploi. La dernière "Mère lyonnaise" à servir cette cuisine "riche et féminine" est Arlette Hugon.
"Les recettes de l'Ecole hôtelière, c'est pas bon"
Mais y a-t-il vraiment une "cuisine d'homme" et une "cuisine de femme" ? Pour la patronne du bouchon Chez Hugon, c'est la "générosité" qui fait la différence. Pour elle, pas la peine de peser le beurre, et pas question de suivre les recettes de l'Ecole hôtelière : Arlette trouve que "c'est pas bon".
A son retour du marché où elle est accueillie en star, la dernière "Mère lyonnaise" a confié à Stefan de Vries qu'elle aimerait bien former une fille − que les grandes tables cantonnent souvent à la pâtisserie − pour reprendre la tradition. Mais Arlette Hugon, lucide, a bien peur que celle-ci disparaisse…
Un reportage diffusé dans le magazine "Avenue de l'Europe. A table !" le 11 mai 2016.
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