"Nous, les Européens". Stopper la violence : la méthode écossaise

En France, si la violence des jeunes n’a pas augmenté, elle inquiète : plus précoce, plus fulgurante, jusqu’à devenir mortelle parfois. Ces dernières années, à coups de poing, de couteau ou par armes à feu, des adolescents ont été tués, souvent pour des raisons futiles, et notamment à cause du trafic de drogue. Pour ce nouveau numéro du magazine "Nous, les Européens" (Twitter), direction l'Ecosse, où une méthode pacifique est utilisée pour endiguer la violence. Eléonore Gay part à la rencontre des acteurs de ce système, qui a permis une baisse considérable des crimes violents dans la société écossaise.

Une unité spéciale qui pratique une "infiltration bienveillante"

> LE GRAND REPORTAGE

Les Ecossais l’appellent "le sourire de Glasgow" : un coup de couteau de chaque côté de la bouche qui laisse une cicatrice en forme de sourire. La pratique est réputée provenir de Glasgow dans les années 1920 et 1930, mais elle s'est répandue avec les gangs de rue. Il y a vingt ans, la police de la deuxième ville écossaise a créé une unité spéciale pour affronter cette violence : des policiers non armés, pratiquant une infiltration bienveillante auprès des jeunes en déshérence. Aujourd’hui, le nombre de crimes a spectaculairement baissé dans les quartiers défavorisés…

Un reportage de Frédérique Maillard-Laudissa et Loïc le Moigne.

> LES INVITES

- Rodrigue Tandu, cofondateur de l’association Réseau des 2 cités.

- Cécile Mamelin, vice-présidente de l'Union syndicale des magistrats.

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