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Vidéo Jean-Christophe Lagarde défend l’aide médicale d’Etat fustigée par la droite

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Mots croisés (Mots croisés / France 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Dans "Mots croisés" du lundi 1er décembre, Anne-Sophie Lapix recevait Jean-Christophe Largarde, président de l’UDI et député maire de Drancy, qui a rappelé les fondements de l'aide médicale d'Etat (AME).

Le 28 octobre, en déplacement à Marseille, Nicolas Sarkozy avait proposé de supprimer l’aide médicale d’Etat (AME). Lancée par le gouvernement Jospin en 2000, elle coûte 800 millions d’euros à l’Etat. C’est pourquoi elle est dans le collimateur de nombreux politiques de droite et d’extrême droite. Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, ne fait pas partie de ses détracteurs. Il a profité de sa présence sur le plateau de Mots croisés pour rappeler ce qu’est l’AME. 

L’AME ne prodigue pas des soins de confort

"Quand vous êtes malade dans notre pays, vous avez le droit d’être soigné même si vous êtes en situation irrégulière", a rappelé Jean-Christophe Lagarde. Une aide qui permet notamment d’éviter des problèmes de santé publique graves. Marisol Touraine, la ministre de la Santé et des Affaires sociales, avait d’ailleurs réagi suite à cette polémique, le 29 octobre, sur France 2 : "Lorsque l’on soigne des personnes étrangères sur notre sol, qu’est-ce qu’on fait ? On prend des mesures de santé publique ! Parce que si l’on ne peut pas soigner ces personnes-là, alors il y a des risques d’épidémie, de contagion."

Un constat partagé par le président de l’UDI, qui rappelle que "si l’on ne soigne pas quelqu’un qui est malade, et qu’il est contagieux, c’est l’ensemble de la population française qui est en danger".

VIDEO. Mots croisés : le principe de l'AME

Rappelons que pour bénéficier de l’AME, il faut se trouver en situation irrégulière au regard des règles de séjour en France, ou être un ayant droit d’un bénéficiaire de l’AME, ou encore avoir été placé en rétention administrative ou en garde à vue. Cette aide donne droit à la prise en charge à 100 % des soins médicaux et d'hospitalisation en cas de maladie ou de maternité dans la limite des tarifs de la Sécurité sociale, sans avoir à avancer les frais. Or, plus les prestations sociales sont attaquées, plus cette aide dont le coût est en forte augmentation est contestée par la droite

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