Cet article date de plus de dix ans.

Vidéo #MonEnvoyéSpécial répond aux internautes dans l'émission du 11 octobre

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min - vidéo : 5min
MonEnvoyéSpécial répond aux internautes lors de l'émission du 11 octobre
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La diffusion de notre enquête sur la maltraitance des enfants dans le dernier numéro de #MonEnvoyéSpécial a fait réagir beaucoup d’entre vous sur les réseaux sociaux. Bilan de vos questions sur ce sujet et des réponses apportées par Guilaine Chenu et Françoise Joly sur le plateau.

Indignés, parfois inquiets ou démunis face à des cas de mauvais traitements sur des enfants dont vous avez eu connaissance, vous avez fait part de vos émotions sur Facebook et Twitter, via le hashtag #MonEnvoyeSpecial, en prévision de l'enquête sur la maltraitance, sujet pour lequel vous avez le plus voté pour l'émission du 11 octobre.

Plusieurs internautes ont confié avoir déjà procédé à des signalements d'enfants maltraités. Sur Facebook, Babette Dannet affirme par exemple qu'elle "ne ferme jamais les yeux sur [ses] voisins" et qu'elle a déjà alerté les services sociaux. De son côté, Hélène Bouclet témoigne de son cas personnel : "Heureusement pour moi et mes petits frères et soeurs dans les années 60, si ma grand-mère n'avait pas fait signer une pétition, je ne serais pas là aujourd'hui pour vous parler, nous avons été retirés par décision de justice et je ne regrette rien."

Soupçons de maltraitance : comment agir ?

Mais à qui parler lorsqu'on soupçonne des violences parentales subies par un enfant ? C'est la question posée par Kathy Peanne dans un commentaire Facebook : "J'espère qu'on proposera des noms d'associations, le comportement à avoir pour aider, appeler si on est témoin de quelque chose..." On peut déjà citer le numéro 119 ("Allô enfance en danger"). Gratuit et anonyme, ce service est destiné autant aux enfants qu'aux adultes. Des groupements d'associations comme La Voix de l'Enfant, présidée par Martine Brousse que nous avons rencontrée suite à vos questions, sont également très actifs en matière de lutte contre la maltraitance.

Plus généralement, tout adulte présumant un danger de violence parentale sur un enfant est tenu de prévenir l'assistante sociale de secteur, le médecin scolaire, le conseiller principal d'éducation au collège ou au lycée, etc.

Les services sociaux en question

C'est justement sur les mesures prises par les services sociaux que votre voix a le plus porté sur les réseaux sociaux. "Et les assistantes sociales ? Où sont-elles ?", se demande Josette Baroldi sur Facebook. D'autres mâchent moins leurs mots, comme Emmanuelle Suze-Rodenas ou Corrine Chouvet qui crient de concert à la "honte aux services sociaux".

D'après certains d'entre vous, les assistantes sociales interviennent parfois trop tard, ce que montre d'ailleurs notre enquête pour les petits Bastien, Nohlan et Lenny, tous trois tués sous les coups de leurs parents ou beaux-parents. Toujours sur notre page Facebook, une assistante sociale se défend : "Je me permets de réagir même si je suis réfractaire au débat via les réseaux sociaux [...] Les assistantes sociales sont là [...] notre travail on le fait avec humilité, sérieux, coeur et nos usagers ou citoyens nous les aidons au mieux dans leur parcours pour qu'ils puissent à nouveau être autonomes et être des citoyens comme tout le monde."

La rédaction de #MonEnvoyéSpécial vous remercie pour vos nombreuses réactions et vous engage à voter dès maintenant pour le reportage que vous voulez voir dans l'émission du 18 octobre. Posez toutes vos questions sur le reportage que vous avez choisi via le hashtag #MonEnvoyeSpecial sur Twitter et sur la page Facebook de l'émission. Guilaine Chenu et Françoise Joly vous répondront à l'antenne !

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.