Cet article date de plus de neuf ans.

#MonEnvoyéSpécial : "Un casse-croûte pour la route"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 40min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Combien de sandwichs avalés en train, en avion, en voiture... sur la route de vos vacances ? Samedi 8 août dans "Mon Envoyé spécial", au menu du deuxième de ses numéros exceptionnels du mois d'août, une enquête sur la restauration rapide destinée aux touristes.

Pour des raisons liées aux droits de rediffusion, cette émission n'est plus disponible.

Tout le mois d’août, #MonEnvoyéSpécial vous donne rendez-vous pour quatre émissions exceptionnelles... avant de revenir, à la rentrée, avec une nouvelle formule du magazine, encore plus participative.

C'est rarement le meilleur... mais c'est le premier des vacances ! Samedi 8 août, vous en saurez plus sur ce que contient ce casse-croûte que nous avalons sur le pouce dans les transports, sur la route, en train ou en avion, en rejoignant notre destination de l'été.

Sur la route, c'est le "sandwich-triangle" qui a la cote. L'offre a explosé ces dernières années face à une demande croissante : 2 milliards de sandwichs achetés en France en 2011 ! Du classique jambon-beurre ou thon-crudités au plus moderne saumon bio, Envoyé spécial les a décortiqués pour savoir ce que cachent leur pain et de mie et leur garniture. Verdict : un jambon-beurre, par exemple, ne contient que 11 grammes de jambon... mais beaucoup d'additifs.

Complexité et fatalité

Dans le train, la SNCF joue au contraire la carte du "vrai repas". À côté du traditionnel croque-monsieur, le wagon-bar propose désormais risotto, saumon aux herbes, et même des plats bio. C'est une compagnie italienne qui assure cette restauration à bord des trains. Les concepteurs des plats n'ont pas droit à l'erreur : ni côté menus, qui doivent être à la fois variés et consensuels, ni côté quantités... mieux vaut éviter la rupture de stock à l'heure du déjeuner ! Il leur faut aussi jongler entre horaires de départ, destination et type de clientèle : les hommes d'affaires d'un Paris-Lyon consommeront plus de plateaux-repas, les familles des TGV pour la Bretagne préféreront les snacks et les boissons... Une cuisine complexe !

Quant aux vacanciers qui prennent l'avion, ils n'ont pas le choix : ils devront se contenter du plateau-repas. Vous verrez par exemple que dans les cuisines de l'aéroport de Honk-Hong, 60 000 repas sont confectionnés chaque jour pour une quarantaine de compagnies aériennes. Cette nourriture standardisée fait rarement planer... D'autant que le bourdonnement de l'avion modifierait le fonctionnement de nos papilles gustatives. À 30 000 pieds de haut, si ce que vous mangez n'est pas bon, c'est donc une fatalité... scientifique.

Un reportage de Baptiste des Monstiers et Vincent Ferreira.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.