#MonEnvoyéSpécial : "Cold case, des enquêtes à l'épreuve du temps"
C’est un document rare que vous avez retenu pour #MonEnvoyéSpécial ce samedi. Notre équipe a remonté le cours de trois “cold cases”, ces enquêtes criminelles non élucidées et rouvertes par la police ou la justice vingt ou trente ans après les faits. En fin d’émission, retrouvez les réponses de Guilaine Chenu et Françoise Joly à vos nombreuses questions sur Twitter et Facebook via le hashtag #MonEnvoyeSpecial.
Pour des raisons de droits, cette émission n'est plus disponible.
Pour ce nouveau numéro de #MonEnvoyéSpécial, vous avez choisi à 35% de voir notre reportage sur les “cold cases”, ces enquêtes criminelles non élucidées et rouvertes par la police ou la justice vingt ou trente ans après les faits. Nos journalistes Anouk Burel et Jean-Marc Nouck Nouck ont suivi trois enquêtes relancées récemment, dont celle de l’affaire Grégory, pour savoir si la vérité judiciaire peut faire surface malgré le temps qui passe.
La résolution d’affaires criminelles anciennes a justement fait l’actualité jeudi 16 octobre, alors qu’un suspect a avoué le meurtre de Mokhtaria Chaïb, une étudiante de 19 ans retrouvée mutilée aux abords de la gare de Perpignan le 21 décembre 1997. L’homme, Jacques Rançon, est passé aux aveux après que les enquêteurs ont trouvé une proximité entre son ADN et celui prélevé sur le corps de la jeune femme. Il reste par ailleurs entendu dans l’enquête sur la disparition de deux autres jeunes filles, Marie-Hélène Gonzales et Tatiana Andujar, disparues respectivement en 1995 et 1998 dans le même quartier de la gare.
L’ADN pour renouveler l'espoir
Dans le reportage diffusé samedi, vous verrez combien les policiers s’appuient aujourd’hui sur des techniques d’enquête inexistantes à l’époque des faits. Les analyses d’ADN prélevés sur les scellés datant des années 1980 peuvent par exemple susciter de l’espoir pour les familles de victimes, comme ce fût récemment le cas pour les parents de Grégory Villemin.
Trente ans après la découverte du corps de leur fils dans les eaux de la Vologne (Lorraine), les parents ont en effet demandé la réouverture de l’enquête. “Pour moi, cette affaire-là, c’est fini”, tranche une ancienne fermière du village de Lépanges-sur-Vologne dans notre reportage. Quand les témoins ne souhaitent plus parler, l’ADN permet, dans un cas sur deux selon un spécialiste, de résoudre une enquête restée dans l’impasse.
Mais selon un avocat interrogé dans notre reportage et chargé de défendre un homme reconnu coupable de viol et de meurtre 23 ans après les faits, l’ADN peut aussi représenter une “guillotine scientifique”, évacuant toute autre élément de preuve pour la défense, comme l’alibi ou les témoignages.
En fin d’émission, Guilaine Chenu et Françoise Joly répondent à vos nombreuses réactions en prévision de ce reportage sur les réseaux sociaux, via le hashtag #MonEnvoyeSpecial sur Twitter et sur notre page Facebook.
En attendant, vous pouvez d’ores et déjà voter pour l'émission du 8 octobre et nous poser des questions sur le reportage que vous avez choisi. Nous attendons vos contributions avec impatience !
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