Envoyé Spécial - La suite : "Médecins en danger, 17 ans après"
Dix-sept ans après une première rencontre et malgré les menaces de mort dont il est encore la cible, le docteur Lee Carhart ne porte plus de gilet pare-balles sous son costume. «C'est inutile, les trois derniers confrères assassinés ont été abattus d'un tir à la tête et parfois, cela s'est passé chez eux», soupire ce gynécologue-obstétricien installé à Omaha. A 70 ans, Lee Carhart est un des derniers médecins à pratiquer l'avortement dans cet Etat du centre des Etats-Unis. Mais pour combien de temps encore ? Les militants anti-IVG ont resserré leur siège autour des cliniques où les Américaines peuvent avoir accès à un avortement. Selon le docteur Carhart, il n'en reste plus que 800 dans tout le pays, deux fois moins qu'au début des années 90. Comment travaillent ces médecins en sursis ?
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Sous l’œil de caméras de vidéosurveillance aux aguets, nous avons franchi le sas anti-intrusion de sa clinique-forteresse.
Dix-sept ans après notre première rencontre avec le docteur Carhart, un détail nous a alors frappés. Malgré les menaces de mort dont il est encore la cible, Lee Carhart ne porte plus de gilet pare-balles sous son costume. "Inutile, les trois derniers confrères assassinés ont été abattus d’un tir à la tête et parfois, cela s’est passé chez eux", soupire ce gynécologue-obstétricien installé à Omaha (Nebraska).
A 70 ans, Lee Carhart est un des derniers médecins à pratiquer l’avortement dans cet Etat du centre de l’Amérique. Mais pour combien de temps encore ? De l’autre côté de l’Atlantique, les militants anti-IVG ont encore resserré leur siège autour des cliniques où les Américaines peuvent avoir accès à un avortement. Selon le docteur Carhart, il n’en reste plus que 800 dans tout le pays, deux fois moins qu’au début des années 1990. Comment travaillent ces médecins en sursis ? Quelles menaces les militants anti-IVG font-ils aujourd’hui peser sur eux et leurs patientes ?
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