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Vidéo "Mes fleurs, on peut les toucher sans gants, on n'attrapera pas de cancer" : dans le Var, il cultive des pivoines écoresponsables, économes en eau

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"Mes fleurs, on peut les toucher sans gants, on n'attrapera pas de cancer" : dans le Var, il cultive des pivoines écoresponsables, économes en eau
"Mes fleurs, on peut les toucher sans gants, on n'attrapera pas de cancer" : dans le Var, il cultive des pivoines écoresponsables, économes en eau "Mes fleurs, on peut les toucher sans gants, on n'attrapera pas de cancer" : dans le Var, il cultive des pivoines écoresponsables, économes en eau (ENVOYÉ SPÉCIAL / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
A quelques jours de la Fête des mères, "Envoyé spécial" est parti à la rencontre des professionnels de la floriculture. Dans cet extrait, voici l'un de ceux qui réinventent un secteur ultra mondialisé et souvent très polluant, et imaginent un modèle économique plus responsable, plus respectueux de l'environnement... et des fleurs elles-mêmes.

La parcelle est un peu envahie par les herbes folles, mais pour lui, "c'est un choix". Conscient que "la floriculture, au niveau mondial, c'est un secteur très polluant", Anthony Fremiot a fait celui de cultiver ses pivoines de manière écoresponsable, sans intrants chimiques cancérogènes. "Mes fleurs, affirme-t-il, on peut les toucher sans gants, on n'attrapera pas de cancer."

Face au changement climatique et à la menace de sécheresses de plus en plus fréquentes, ce commercial devenu horticulteur a aussi opté pour une installation innovante : des panneaux photovoltaïques appelés ombrières, qui permettent de moduler l'ensoleillement d'une partie de son champ. Ces panneaux "intelligents" équipés de capteurs déterminant leur ouverture ou leur fermeture lui ont permis de réduire sa consommation d'eau de 30%.

Des pivoines cueillies "pompon"... et sans gants

Quand les pivoines qu'il plante par milliers approchent de la maturité, elles sont cueillies "pompon" (et sans gants). Pour "garantir l'ouverture de la fleur", elles doivent être molles au toucher, "comme un Chamallow". Si Anthony Fremiot les destinait à l'export, il serait obligé de les cueillir en bouton – et certaines ne s'ouvriraient jamais...

A "Terre de Pivoine", son exploitation où "Envoyé spécial" lui a rendu visite, il travaille désormais avec des enseignes "un peu partout en France". Grâce aux compétences et au réseau développés dans son ancienne vie de commercial, il vend lui-même en direct, sans intermédiaire, les 100 000 tiges qu’il produit chaque année. Il les vend à prix fixe durant toute la saison à des fleuristes qui précommandent la quantité qu'ils désirent, sans passer par le marché aux enchères. Un succès : il y a trois ans, quand il a démarré son activité, il avait 25 clients, ils sont aujourd'hui au nombre de 80.

Extrait de "La France refleurit", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 1er juin 2023.

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