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Vidéo La pilote française qui fait du "trafic" d'instruments de musique pour une école du Mexique

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VIDEO. La pilote française qui fait du "trafic" d'instruments de musique pour une école du Mexique
VIDEO. La pilote française qui fait du "trafic" d'instruments de musique pour une école du Mexique VIDEO. La pilote française qui fait du "trafic" d'instruments de musique pour une école du Mexique (ENVOYÉ SPÉCIAL / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Au Mexique, des enfants d'une banlieue défavorisée rêvent de monter un orchestre, mais comment se procurer des instruments de musique ? Isabelle, pilote de ligne française, va les aider. C'est l'extraordinaire histoire des "virtuoses de Vicente", racontée dans "Envoyé spécial" le 31 mai 2018. En voici un extrait.

Isabelle de Boves est une pilote de ligne française. En 2011, au cours d'une escale au Mexique, elle rend visite à sa tante, une religieuse qui vit dans une banlieue déshéritée d'Oaxaca. Quand celle-ci lui parle des jeunes du barrio qui rêvent de monter un orchestre, Isabelle a une idée : organiser un pont aérien entre Paris et Vicente Guerrero pour faire passer des denrées humanitaires inhabituelles : des instruments de musique. "Envoyé spécial" raconte le 31 mai 2018 la belle histoire de la Banda de Música .

Une contrebasse cachée dans la couchette d'un commandant de bord

La pilote a démarré toute seule son petit "trafic", en 2012, en plaçant des instruments dans les soutes. Puis elle s'est entourée de complices, ses collègues pilotes, hôtesses et stewards. Deux contrebasses, deux claviers, vingt-huit violoncelles, des violons, trompettes, piccolos (le plus facile à transporter)… en six ans, plus de 300 instruments sont arrivés jusqu'au bidonville. Il a fallu démonter la batterie et la faire passer en bagage à main. Une contrebasse de 2 mètres et 18 kilos a même été cachée dans la couchette d'un commandant de bord. 

Des archets récupérés sur un trottoir parisien

Ces instruments ont tous été donnés par des musiciens français. Isabelle a réussi à trouver du crin pour remécher les archets (récupérés sur le trottoir par "quelqu'un du Conservatoire de Paris", explique-t-elle). En mauvais état pour la plupart, ils ont dû passer par l'un des deux ateliers de restauration installés dans l'école, avant de trouver une seconde vie à Vicente. Et de révolutionner celle du bidonville…

Extrait de "Les virtuoses de Vicente", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 31 mai 2018.

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