: Vidéo Envoyé spécial. Grèce, les retraités de l'austérité
En Grèce, si tout le monde subit la crise, les retraités apparaissent une population particulièrement vulnérable, d’autant que le montant de leurs pensions est un point central des négociations avec les créanciers européens.
Le 20 juillet 2015, les banques grecques rouvraient leurs portes après trois semaines de paralysie. Le 14 août, le Parlement grec votait un troisième plan d’aide au pays, d’un montant de 85 milliards d’euros, assorti de mesures d’austérité drastiques, et le 20 septembre, les électeurs grecs sont à nouveau appelés aux urnes.
Austérité à tous les étages
On ne compte plus les douloureuses péripéties d’une crise économique, politique et humanitaire qui n’en finit pas. Mais si l’immense majorité des Grecs est durement touchée par la succession des plans d’austérité, les retraités sont apparus comme une population particulièrement vulnérable, d’autant que le montant des pensions, jugées trop généreuses, est un point central des négociations avec les créanciers.
Ils avaient l'âge de la retraite ou presque quand leur pays est entré dans la Communauté économique européenne, le 1er janvier 1981, moins de dix ans après la fin de la dictature des colonels. "Envoyé Spécial" est allé à leur rencontre. Que leur a apporté une Grèce dans l'Europe, que leur a-t-elle pris ?
Un reportage d'Anouk Burel, Frédéric Bazille., Bertrand Dechaume et Isabelle Tartakovski.
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