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Une mort sur la conscience

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Article rédigé par franceinfo
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On pense tous que ça n’arrive qu’aux autres, et pourtant… Chaque jour en France, des victimes de maladresse, d’imprudence, d’inattention, de négligence ou de manquement à une obligation de sécurité imposée par la loi, perdent la vie.

Accidents de la circulation, de chasse, ou du travail, les homicides involontaires sont nombreux en France, mais aucune statistique précise n’existe. Pour ceux qui, par négligence, ont ôté la vie à autrui, le poids est lourd à porter. Mais pour les juges, l’émotion ne doit pas primer sur le droit. C’est pourquoi il n’est pas rare qu’un homicide involontaire soit requalifié en « accident mortel de la circulation ». Mais la fin des poursuites judiciaires n’est qu’une étape. Il faut désormais apprendre à vivre avec un mort sur la conscience. Pour les familles endeuillées, le pardon est difficile. Depuis 2005, des barèmes fixent les montants des dédommagements en fonction du lien de parenté avec le défunt. Une somme souvent jugée déplacée et qui ne ramènera pas l’être cher.
 
Envoyé spécial est allé à la rencontre de ces tueurs involontaires et des familles de victimes. Quelle vie peut-on espérer après un tel drame ? Et quelles sont les sanctions en vigueur ?
 
Un reportage d’Elise Le Bivic et Richard Michel

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