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Vidéo Complément d'enquête. Le drame commun des "enfants Dépakine"

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Complément d'enquête. Depakine, extrait
Complément d'enquête. Depakine, extrait Complément d'enquête. Depakine, extrait
Article rédigé par franceinfo
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Ces familles partagent la même histoire : malformations ou retards psychomoteurs de leurs enfants dus à la prise de Dépakine pendant la grossesse. "Complément d'enquête" se penche sur ce nouveau scandale sanitaire le 25 février 2016. Extrait.

Jour de tempête en Bretagne, et jour de rencontre pour une demi-douzaine de familles réunies par le même drame et des enfants qui se ressemblent étrangement. Extrait de "Complément d'enquête" sur un nouveau scandale sanitaire.

Marie, 34 ans, est la plus âgée de ces enfants sans lien de parenté mais qui partagent les mêmes traits. L'an dernier, elle entend le journal télévisé décrire son cas : malformations cardiaques, retards de la marche et du langage... Une maman raconte les premiers problèmes "bizarres" de sa petite fille de 18 mois, qui grandissent avec elle. Scoliose, retard de langage, troubles du comportement… Le généticien consulté reconnaît "le faciès d'un enfant Dépakine". A la vue de la photo de son frère jumeau, il lui annonce que le petit garçon est dans le même cas.

"On a eu un poison dans notre sang"

Les effets nocifs de cet anti-épileptique sur le fœtus quand il est pris pendant la grossesse viennent d'être enfin reconnus dans un rapport publié le 23 février 2016. Celui-ci a mis en évidence "l'inertie des autorités sanitaires" : si les risques sur le développement intellectuel de l'enfant ne sont connus que depuis les années 2000, ceux de malformations congénitales étaient suspectés dès les années 1980.

Toutes ces familles n'ont jamais été informées des dangers du médicament. Aujourd'hui, elles portent plainte. "On a quand même eu physiquement dans notre sang un poison, s'insurge la mère de Marie. Quand on sait que la Dépakine a créé tous les handicaps présents et sans doute à venir, on ne peut que réagir. Moi, je ne peux pas me regarder dans la glace si je ne fais rien, c'est impossible."

Extrait de "Complément d'enquête. Vaccins, médicaments, médecins : la défiance", du 25 février 2016.

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