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Vidéo "13h15". "J'ai continué à l'aimer des mois après ce qu'il m'avait fait", affirme Maëlle battue par son amoureux

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VIDEO. "13h15". "J'ai continué à l'aimer des mois après ce qu'il m'avait fait", affirme Maëlle battue par son amoureux
VIDEO. "13h15". "J'ai continué à l'aimer des mois après ce qu'il m'avait fait", affirme Maëlle battue par son amoureux VIDEO. "13h15". "J'ai continué à l'aimer des mois après ce qu'il m'avait fait", affirme Maëlle battue par son amoureux
Article rédigé par France 2
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Maëlle était amoureuse d'un garçon avec qui elle était en couple. Un soir de 2013, le jeune homme l'a battue sur le parking d'une boîte de nuit : 36 fractures au visage ! Il a fallu que le procès ait lieu pour qu’elle parvienne à modifier l’image de son agresseur… Extrait de "13h15 le samedi" du 29 avril.

"Je ne pensais pas qu’une rupture pouvait être aussi brutale. J’ai mis du temps à réaliser ce qui se passait. En fait, je n’ai rien compris pendant plusieurs mois", explique Maëlle, 23 ans, rouée de coups en 2013, sur le parking d'une boîte de nuit, par son amoureux soudain devenu fou de violence.

"J’ai continué à l’aimer des mois après ce qu’il m’avait fait, affirme la jeune fille, qui a eu 36 fractures au visage et des hématomes partout. A partir de là, c’est loin d’être évident: on n’est plus la même personne à cause de lui, mais on continue de l’aimer parce qu’on ne comprend pas pourquoi il a agi ainsi."

"Au procès, je l’ai trouvé détestable"

"J’espérais même parfois qu’il revienne, se souvient Maëlle. Je regardais de temps en temps par la fenêtre quand j’étais toute seule le soir. J’ouvrais ma fenêtre et je regardais s’il n’était pas dans la rue. C’était à ce point." Comme la plupart des femmes battues, elle ne voulait pas porter plainte. Ses proches ont dû la convaincre.

Le procès l’a aidée à modifier l’image qu’elle avait de son agresseur : "Quand on voit ce type deux ans après les faits et qu'il n’a pas changé de démarche, avec le même regard fuyant… Il ne m’a même pas regardée dans les yeux. Je l’ai trouvé détestable ce jour-là. Je me suis demandé comment j’avais pu aimer un type de ce genre pendant deux ans. Et Dieu sait que je l’ai aimé…" Après un an de port d’un bracelet électronique, l’agresseur, également soumis à une obligation de soins, doit verser 75 000 euros à Maëlle et sa famille.

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