"13h15 le samedi". Nice : mots pour maux
Le 14 juillet 2016, un camion fonce dans la foule sur la promenade des Anglais. Cet acte terroriste revendiqué par l'organisation Etat islamique tue 86 personnes et en blesse 400 autres. Depuis, une vingtaine de psychologues du CHU Pasteur de Nice accueillent la parole des blessés et témoins de ce drame…
Le 14 juillet 2016, plus de 30 000 personnes sont présentes sur la promenade des Anglais, à Nice, pour assister au traditionnel feu d'artifice quand un camion fonce dans la foule. Cet acte terroriste revendiqué par l'organisation Etat islamique a tué 86 personnes et blessé plus de 400 autres.
Pour les blessés et les témoins du drame, qui ne parviennent pas à oublier, le seul moyen de reprendre pied, c’est de parler, de trouver les mots. Et comment s’exprimer quand on a connu l’indicible ? Près de deux mois après, 3 505 personnes sont allées se confier à un psychologue. Pour mettre des mots sur leurs maux.
Prendre en charge la parole des victimes
Une vingtaine de psychologues se relaient au CHU de Nice - Hôpital Pasteur pour accueillir les paroles des victimes directes ou indirectes de l’attentat. Parmi eux, le professeur Michel Benoit, le directeur du service de psychiatrie qui était présent cette nuit d'épouvante et dont le cabinet ne désemplit pas. A lui de trouver des solutions devant des situations encore inconcevables il y a quelques semaines.
Et sa tâche ne s’arrête pas là, comme le montre ce document de Marie-Pierre Farkas, Jean-Marie Lequertier, Matthieu Martin et Mathilde Rougeron du magazine "13h15 le samedi" (Facebook, Twitter, #13h15). Les équipes soignantes se sont en effet trouvées, elles aussi, confrontées à l’horreur. Alors, peu à peu, leur malaise affleure une fois la tempête passée…
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