13h15 le samedi : "Je cours, donc je suis"
Cette année, 54 000 personnes participent au marathon de Paris, l'un des plus populaires au monde. La course à pied est devenue un phénomène de société. Sept millions de personnes en France courent au moins une fois par semaine, en solitaire, entre amis ou avec des collègues de travail. Et pour certains, la passion du marathon mène... à Rome.
New York, Amsterdam, Berlin… Pour des millions de passionné-e-s de course à pied dans le monde, ces villes n'évoquent pas une destination de vacances, mais un marathon, soit 42,195 kilomètres de souffrance et de plaisir. Ce dimanche 12 avril, 54 000 coureurs seront à Paris sur la ligne de départ de l'un des marathons les plus populaires au monde.
Beaucoup ont pour seule ambition de terminer la course, et les plus motivés celle de battre leur record personnel. Tous puiseront une énergie nouvelle dans la lecture de Courir : méditations physiques (Flammarion, sortie en poche le 13 mai) du philosophe marathonien Guillaume le Blanc. Pour lui, courir est une "manière d’habiter le temps par la propagation de soi dans l’espace".
"Si tu veux changer ta vie, cours un marathon"
Sept millions de personnes courent au moins une fois par semaine en France. Depuis quelques années, les runners ont investi les rues et les parcs des villes. On court tout seul, avec ses amis, mais aussi entre collègues de bureau, quand des entreprises utilisent la course à pied pour renforcer la cohésion de leurs équipes.
Le magazine 13h15 le samedi a suivi trois salariés d'un grand groupe pendant le marathon de Rome : Gwen, directrice du service clients et mère de deux enfants, Arnaud, maquettiste au département des catalogues, et la jeune Audrey, dont c'est le premier marathon. "Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon", a dit le champion olympique Emil Zátopek. À méditer en mettant un pied devant l'autre...
Un document signé François-Julien Piednoir, Nicolas Ducrot, Smaïn Belhadj et Seb Cha.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.