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13h15 le dimanche :"Quand la politique s'oppose à l'opinion, histoire de l'abolition de la peine de mort"

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Article rédigé par franceinfo
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En mars 1981, en pleine campagne présidentielle, François Mitterrand déclare lors d’une interview télévisée : « je suis contre la peine de mort et je n’ai pas besoin de lire les sondages qui disent le contraire ».

En mars 1981, en pleine campagne présidentielle, François Mitterrand déclare lors d’une interview télévisée : «  je suis contre la peine de mort et je n’ai pas besoin de lire les sondages qui disent le contraire ».
Une déclaration d’un candidat qui va effectivement à l’encontre de l’opinion publique. A l’époque 63 % des français sont toujours favorables à la peine capitale. La valeur dissuasive de la peine capitale a longtemps été un argument mais était-il finalement valable ? La France, patrie des droits de l’homme, est le premier pays au monde à avoir organisé un débat parlementaire sur l’abolition de la peine de mort, en 1791. L’Assemblée nationale mettra pourtant près de 200 ans à voter la loi.
Abolir la peine capitale, un débat philosophique et une question politique qui se cristallisent dans les années 70. 10 ans de combat et de stratégie politique.
Voici l’histoire d’un basculement philosophique, politique.*

*L'abolition de la peine de mort fut votée à l'Assemblée nationale le 18 septembre 1981.


Un reportage d'Alice Gauvin, Guillaume Beaufils, Florence Lozach et Claire Aubinais 

 

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LA RÉDACTION VOUS RECOMMANDE QUELQUES OUVRAGES:

  • "L'exécution" et "L'abolition" de Robert Badinter. Ed. Grasset
  • "L'animal judiciaire, les écrits et la mort de Claude Buffet" de Thierry Lévy. Ed. Grasset
  • "Le dernier jour d'un condamné" de Victor Hugo. Ed. Gallimard

 

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