Guerre entre le Hamas et Israël : comment déterminer la vérité après la frappe sur un hôpital de Gaza ?
Des cadavres alignés les uns à côté des autres à Gaza City par dizaines, mercredi 18 octobre. Le ministère palestinien de la Santé, contrôlé par le Hamas à Gaza, dénombre 471 morts après le bombardement de l’hôpital Al-Ahli Arab. La veille au soir, les autorités israéliennes parlaient déjà d’un bilan exagéré. Les destructions sur le site de l’hôpital ne paraissent pas si importantes, mais le bilan pourrait s’expliquer par la présence de nombreux réfugiés fuyant les bombardements israéliens aux alentours.
Des questions, peu de réponses
Les autorités israéliennes affirment que la frappe du mardi 17 octobre serait partie d’un cimetière situé derrière l’hôpital. Elles accusent régulièrement les groupes armés palestiniens d’utiliser les environs des hôpitaux ou des écoles de l’ONU pour tirer leurs roquettes et ainsi protéger leurs positions. Des endroits où se réfugient les civils, se croyant à l’abri. Le Hamas dément ces accusations. L’ONU assure d’ailleurs qu’une de ses écoles a été frappée, mardi, par l’armée israélienne.
Alors que Joe Biden dit avoir des éléments de ses services de renseignement tendant à disculper Israël, le Hamas accuse les États-Unis d’être complices des massacres israéliens.
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