Colère des agriculteurs : " On ne veut surtout pas qu'il y ait d'affrontements", indique le secrétaire national du syndicat SGP police FO

Les blocages des agriculteurs se poursuivent, mardi 30 janvier. "On ne veut pas que nos collègues policiers soient blessés. On ne veut surtout pas qu'il y ait d'affrontements avec les agriculteurs", déclare Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat SGP police FO, invité du 19/20 info. Il affirme comprendre la colère des agriculteurs. Certains agriculteurs ont appelé à bloquer le marché de Rungis (Val-de-Marne), ce qui semble être une ligne rouge pour le gouvernement.

"Dans nos familles nous aussi on a des agriculteurs"

"Forcément, c'est hyper-stratégique et vous allez couper les vivres à toute la plaque parisienne (…) On est obligé d'être en position défensive, parce qu'on ne peut pas prendre ce risque de tout bloquer", indique Jean-Christophe Couvy. Selon lui, le blocage des autoroutes dépend de l'opinion publique. "On obéit aux instances publiques. Si à un moment donné le politique a décidé de siffler la fin de la récré et de redonner les autoroutes aux citoyens, on fera le job", détaille le secrétaire national du syndicat SGP police FO.

Plusieurs policiers soutiennent le mouvement des agriculteurs. "Ça nous touche, parce que dans nos familles nous aussi on a des agriculteurs (…) on voit bien que nous aussi on est impactés par l'inflation, par les prix. On a envie de consommer français", conclut Jean-Christophe Couvy.