Cet article date de plus de dix ans.

Vidéo La Tunisie cherche à séduire les touristes français

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
VIDEO. La Tunisie cherche à séduire les touristes français (France 3)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France 3

L’image du pays s’est dégradée depuis la révolution de jasmin et les menaces terroristes. Les touristes français boudent la Tunisie et les résultats économiques s’en ressentent.

Les derniers évènements au Maghreb dissuadent les touristes français de s’y rendre. La révolution de jasmin en Tunisie, puis l’assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie, ont entraîné une baisse significative du nombre de voyageurs. 30% des réservations d’une agence de voyages française ont même été annulées. "On voulait annuler, mais on n’a finalement pas pu donc on est venus et c’est super. Il faut dire aux Français de venir", raconte Marie-Christine, une touriste ravie.

15% de visiteurs en moins pour la Toussaint

La station balnéaire d’Hammamet est depuis quarante ans l’une des plus prisées du pays avec ses nombreuses activités, son soleil radieux et ses prix attractifs. Avant la révolution de jasmin, la moitié des touristes venaient de l’Hexagone. Depuis, l’image du pays s’est dégradée et les Français boudent le pays.

"Depuis 2011 jusqu’à aujourd’hui, on n’a pas eu un accident pour un touriste étranger. Nous sommes en Tunisie, il ne faut pas faire la confusion avec la Lybie ou l’Algérie", explique Besma Zine Elabidine, directrice régionale au tourisme. En Tunisie, le tourisme fait vivre 2 millions de personnes. Conscient de l’enjeu, le gouvernement a multiplié les campagnes de promotion.

Récemment, la France a publié une carte où elle recommande la plus grande vigilance pour les touristes se rendant dans le pays. Conséquence : moins 15% de réservations pour les congés de la Toussaint en Tunisie. La peur du terrorisme bénéficie aux pays d’Europe du Sud comme la Grèce, la Croatie, l’Espagne ou l’Italie.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.