Toulouse, Nantes, Dijon, les manifestations continuent pour dénoncer les violences policières 4 semaines maintenant après la mort du jeune écologiste Rémi Fraisse. Comme à chaque fois, un important dispositif policier a été mis en place pour éviter que ne se répètent les mêmes scènes de violences. Reportage à Nantes.
La manifestation n'avait pas été autorisée par la Préfecture, mais elle a pourtant bien eu lieu: 1.200 manifestants ont défilé cet après-midi dans les rues de Nantes avec un seul mot d'ordre, dénoncer les violences policières.
"C'est important de rappeler le rapport de force qu'il y a et qui se joue, et de faire attention aux amalgames qui sont faits entre casseurs... etc", analyse un jeune manifestant.
Au sein de ce rassemblement hétéroclite, des opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, des anticapitalistes et des personnes révoltées par la mort de Rémi Fraisse.
Incidents
Des incidents ont éclaté dans l'après-midi. Certains manifestants veulent se rendre devant la Préfecture mais les 400 CRS mobilisés font barrage. Des casseurs armés de bouteilles de verre et de pierres visent directement les policiers qui répondent à coups de canons à eau et de gaz lacrymogènes. Ce soir, une dizaine de personnes ont été interpellées. Le calme revient progressivement.
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