Secourisme : la SNSM a besoin de financement
Cinquante ans après sa création, la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) connait quelques difficultés financières et en appelle à l’État pour pouvoir continuer sa mission.
Depuis cinquante ans, elle assure plus de la moitié des sauvetages en mer. Remorquage, tractage, hélitreuillage, récupération des plongeurs... La SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) a secouru plus de 8 000 personnes en France l’année dernière. Dans cette association dont 80% du budget est apporté par des dons, tous sont bénévoles. Mais l’argent commence à manquer : faute de financement, difficile de renouveler les bateaux endommagés.
Une facture de 56 millions d’euros
Au niveau national, la SNSM doit renouveler plus de 40 canots pour une facture qui s’élève à 56 millions d’euros, somme que l’association ne pourra assumer seule. "Si l’on remplaçait demain les 600 bateaux de la SNSM par des moyens de l’État et les 7 000 bénévoles par des fonctionnaires, cela couterait 100 millions d’euros par an à l’État" précise Jacques Gheerbrandt, vice-président de l’association. "On lui faire faire une économie substantielle, on attend en retour qu’il nous aide à tenir ce budget". Quoi qu’il en soit, les bénévoles poursuivront leur mission, coûte que coûte.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.