Politique : la politique migratoire française mise à l’épreuve
C’est la première crise franco-italienne, trois semaines après l’arrivée de Giorgia Meloni au pouvoir. La présidente du Conseil des ministres d’Italie n’a pas mâché ses mots : "Je suis très choquée de la réaction agressive du gouvernement français. On parle d’une nation, l’Italie, qui a fait entrer depuis le début de l’année sur son territoire national quasiment 90 000 migrants."
Une instrumentalisation ?
Vendredi 11 novembre, la France accuse l’Italie d’user de la vie de migrants à des fins politiques. "Quand on s’affranchit des règles avec des vies humaines en danger, on peut se poser la question de savoir s’il n’y a pas une instrumentalisation de ces vies humaines", déclare Laurence Boone, secrétaire d’État chargée de l’Europe. Pour la première fois, l’Italie a poussé la France a changé d’attitude. En 2018, l’Aquarius s’était vu interdire le débarquement des migrants à Marseille (Bouches-du-Rhône). Emmanuel Macron avait défendu la fermeté.
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