Grève du 7 mars contre la réforme des retraites : une journée noire annoncée par les syndicats
À la Gare Montparnasse (Paris), les passagers ont pris les devants dès lundi 6 mars. "Je suis parti du travail plus tôt que prévu", confie un usager. La grève a commencé à 19 heures à la SNCF. Un TGV sur cinq est prévu sur les réseaux Nord, Est et Ouest, et un TGV sur trois dans le Sud-Est. Certains ont préféré renoncer au train. Les premiers blocages sur les routes ont débuté dès lundi matin, comme en périphérie de Rouen (Seine-Maritime). "C'est la seule solution pour qu'on puisse se faire entendre et durcir le mouvement", explique Quentin Quemener, secrétaire adjoint de l'Union départementale FO-Seine-Maritime.
60 % d'enseignants grévistes
Partout en France, de Lille (Nord) à Orléans (Loiret), les barrages filtrants se sont multipliés. Le secteur de l'énergie est également touché. Des électriciens-gaziers ont voté le blocage reconductible de leur site. La grève s'annonce également très suivie dans le secteur des raffineries. Des pénuries ne sont pas prévues, mais de nombreuses stations-service sont prises d'assaut. Les éboueurs, égoutiers et autres professionnels du secteur devraient se joindre au mouvement et les écoles maternelles et primaires être particulièrement touchées, avec 60% d'enseignants grévistes annoncés mardi 7 mars.
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