Gastronomie : à la découverte de la perle de Bretagne, la coquille Saint-Jacques

Il faut se lever très tôt pour mériter ce trésor des mers : la coquille Saint-Jacques. Marc Lars le sait bien, depuis plus de 20 ans, c’est aux premières lueurs de l’aube, que ce pêcheur part naviguer pour faire sortir des fonds marins les Saint-Jacques de la Rade de Brest (Brest). Très vite, le froid ne se fait plus sentir. Il faut d’abord remonter le filet appelé la drague, puis trier et nettoyer toutes les 10 minutes.

Une plongée dans l’inconnu

La coquille doit faire plus de 10,5 centimètres pour être vendue. Pour préserver cette ressource, comme les autres pêcheurs, Marc Lars a le droit de naviguer que certains jours et pas plus de 2 heures et demie. Alors à chaque fois, c’est une plongée dans l’inconnu. "Cela tient à très peu de choses, la vitesse et le courant. C’est pour ça que je reste bien concentré", confie le patron-pêcheur. Le bilan de la matinée est mitigé avec 140 kg.