Justice : la polémique enfle après l’incarcération d’un policier
Les commissariats de Marseille (Bouches-du-Rhône) sont portes closes, sauf pour les urgences, lundi 24 juillet. Les policiers se sont rassemblés et cessent le travail après la mise en examen de quatre policiers de la Bac, et, surtout, le placement en détention jeudi dernier de l’un d’eux, pour des violences sur un jeune pendant les émeutes. Les syndicats sont en colère.
"Avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison"
Dimanche 23 juillet, le directeur de la police nationale est venu soutenir ce policier. Dans un entretien, il demande sa libération. "Avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison", affirme-t-il. Les propos choquent le syndicat de la magistrature. La classe politique s’est emparée de l’affaire. Pour Samia Ghali, maire adjointe de Marseille, nul ne doit être au-dessus de la loi.
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