: Vidéo Montpellier : premiers cas autochtones de chikungunya en France métropolitaine
Quatre cas dits autochtones de chikungunya ont été détectés à Montpellier, a confirmé la préfecture de l'Hérault mardi 21 octobre. Des mesures sanitaires ont été prises pour éviter une propagation du virus.
Il s'agit de quatre personnes, quatre adultes d'une même famille au nord-ouest de Montpellier, indique l'Agence régionale de santé. Pour la première fois, il ne s'agit pas de patients qui revenaient de zones à risques. Les malades ont été contaminés chez eux, par le moustique tigre, vecteur du virus, particulièrement abondant dans la région cette année selon les habitants. Les malades vont bien et n'ont pas été hospitalisés, mais les autorités ont pris des mesures pour éviter une propagation de l'épidémie. Le quartier est placé sous surveillance. Les eaux stagnantes sont évacuées. Tout est fait pour
réduire la présence de l'insecte responsable de la maladie, comme l'a constaté sur place Véronique Gaglione de France 2.
Une maladie qui s'apparente à une grosse grippe
Dans la très grande majorité des cas, le chikungunya n'est pas mortel. Il s'apparente plutôt à une grosse grippe, avec notamment des douleurs articulaires, une grande fatigue et de la fièvre. D'ailleurs, sur les quatre malades, un seul avait prévenu son médecin. La maladie sévit surtout cette année en Polynésie française.
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