Cet article date de plus de six ans.

Var : une femme interpellée après avoir agressé deux personnes au cutter

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Var : une femme interpellée après avoir agressé deux personnes au cutter
Var : une femme interpellée après avoir agressé deux personnes au cutter Var : une femme interpellée après avoir agressé deux personnes au cutter (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

À La Seyne-sur-Mer, dans le Var, une femme a crié "Allah Akbar" en blessant légèrement deux personnes au cutter ce dimanche 17 juin. Le journaliste Ambroise Bouleis fait le point pour France 2.

Une jeune femme a été interpellée à La Seyne-sur-Mer (Var) après avoir agressé deux personnes au cutter ce dimanche 17 juin. Difficile de déterminer pour le moment s'il s'agit de l'acte d'une femme dérangée ou d'une attaque menée par une personne radicalisée. "Le procureur de la République évoque des troubles psychiatriques avérés, 'mais cela n'exclut par pour autant la possibilité, précise-t-il, qu'elle ait été radicalisée'", rapporte le journaliste Ambroise Bouleis, en direct sur place.

"Une personnalité très discrète, qui sortait peu"

"C'est dans un état de grande excitation que cette femme s'en est pris à un client à la caisse du supermarché ce dimanche 17 juin au matin, armée d'un cutter", poursuit le journaliste. Une caissière qui a essayé de s'interposer et a été blessée à son tour. L'auteure des faits est une jeune femme âgée de 24 ans, elle est une cliente habituelle du supermarché, et vivait seule dans la commune voisine. "Ses voisins la décrivent comme une personnalité très discrète, qui sortait peu, qui ne portait pas le voile, précise le journaliste. Elle n'était ni connue ni suivie pour radicalisation. Dans la journée, les enquêteurs ont perquisitionné son logement, à la recherche d'éventuels signes d'allégeance ou de contacts avec l'organisation État islamique. Mais dans l'état actuel des choses, l'enquête s'orienterait plutôt vers la piste d'un acte isolé".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.