Panneaux publicitaires : ces villes qui décident de s’en débarrasser
Dans les rues de Nantes (Loire-Atlantique), les panneaux publicitaires sont en voie de disparition. Depuis le 5 janvier, ils sont démontés un par un, une bonne nouvelle pour les habitants. "On peut s’en passer de la pub, on en a assez", dit un passant. "Moi je ne les vois pas, alors ils peuvent les enlever", affirme une femme. En 24 heures, 120 ont été retirés. À terme, 1 000 devraient disparaître, en priorité les plus grands, plus gourmands en énergie.
Grenoble a enlevé ses panneaux il y a 8 ans
La maire ne cache pas sa satisfaction, malgré une baisse de revenus de 30 % pour la ville. "C’est un choix budgétaire au service du climat et nous pensons que ça a du sens", explique Johanna Rolland, maire (PS) de Nantes. Ainsi, Nantes emboîte le pas à Grenoble (Isère), première ville à les avoir enlevés, il y a huit ans. Là-bas, les panneaux ont été remplacés par des arbres. Seules subsistent les publicités des abribus, car pour l’instant, la compagnie des transports ne peut pas se passer des recettes qu’elle génère.
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