Mort du président iranien Ebrahim Raïssi : une enquête a été ouverte après l'accident d'hélicoptère

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Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dans un accident d'hélicoptère lundi 20 mai. Son corps et celui du ministre des Affaires étrangères et de sept autres passagers ont été retrouvés dans une zone montagneuse du nord-ouest de l'Iran.
Mort du président iranien Ebrahim Raïssi : une enquête a été ouverte après l'accident d'hélicoptère Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dans un accident d'hélicoptère lundi 20 mai. Son corps et celui du ministre des Affaires étrangères et de sept autres passagers ont été retrouvés dans une zone montagneuse du nord-ouest de l'Iran. (France 2)
Article rédigé par France 2 - M. Burgot, M. Behboudi, L. Lavieille
France Télévisions
Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dans un accident d'hélicoptère lundi 20 mai. Son corps et celui du ministre des Affaires étrangères et de sept autres passagers ont été retrouvés dans une zone montagneuse du nord-ouest de l'Iran.

Un hélicoptère en morceaux et neuf corps sans vie évacués de cette zone escarpée du nord-ouest de l'Iran. Parmi les dépouilles, celle du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi. Une enquête vient d'être ouverte pour déterminer les circonstances de ce crash. Un journaliste iranien évoque notamment les mauvaises conditions météorologiques. Une manifestation a eu lieu lundi 20 mai, dans les rues de Téhéran, pour rendre hommage au président décédé. Ce rassemblement a été organisé par le pouvoir. Le Guide suprême, l'ayatollah Khamenei, s'est empressé de rassurer la population. "Ne vous inquiétez pas, il n'y aura pas de perturbation dans l'administration du pays", a-t-il déclaré.

"Il est le responsable de cette répression"


Après l'annonce de son décès, des feux d'artifice célébrant l'accident et la mort du président ont retenti. Une jeune femme dit sa joie de voir la disparition de ce religieux ultra-conservateur. "Beaucoup de gens qui ont des opinions politiques différentes, beaucoup d'opposants qui militent pour le droit des femmes ont été exécutés et il est le responsable de cette répression", assure-t-elle. Les présidents russe, turc et chinois disent avoir perdu un grand ami, mais la France a présenté des condoléances très sommaires.

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