Groupe AZF : deux personnes en garde à vue reconnaissent les faits
Un des trois membres du groupe AZF a été remis en liberté tandis que les deux autres sont toujours en garde à vue. Ils sont soupçonnés d'avoir menacé de poser une bombe sur le réseau ferré pour obtenir une rançon.
Pour réclamer de l'argent à l'État via les petites annonces, il se faisait appeler "Mon gros loup". Après 14 ans d'enquête, la police pense enfin avoir démasqué le pseudo groupe terroriste AZF. Deux personnes sont toujours en garde à vue : une commerciale de 56 ans et son patron de 70 ans. Ils ont reconnu les faits. L'ADN du chef d'entreprise correspond à celui retrouvé sur une bombe en 2004, l'époque où AZF semait la panique sur les rails.
Une affaire de dette ?
C'est dans une petite entreprise de traitement d'eau de l'Yonne qu'ils auraient échafaudé leur projet. Une entreprise qui avait dû se séparer de ses employés, mais selon les voisins, le principal suspect y travaillait toujours. Mais au moment où AZF apparait, le chef d'entreprise a de grosses difficultés financières, selon son ancien propriétaire. En garde à vue, il aurait reconnu avoir fabriqué l'engin explosif et rançonné l'État. Sur les millions d'euros réclamés à l'époque, le groupe AZF n'a jamais obtenu un centime de l'État.
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