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Finale de la Coupe du monde : en Argentine, le football est une religion

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Finale de la Coupe du monde : en Argentine, le football est une religion
Article rédigé par France 2 - D. Schlienger, A. Filippi, F. Palem
France Télévisions
En Argentine, tous les regards sont tournés vers Doha (Qatar), où se jouera la finale de la Coupe du monde qui opposera la France à l’Argentine, dimanche 18 décembre. Dans ce pays où l’inflation bat des records, vivre le football est une façon de survivre.

Le cœur d’une Argentine bat pour le football bleu clair et blanc. “Le football, c’est inexplicable, je n’ai pas de mot. Cela fait partie de notre ADN. Si notre équipe perd, c’est nous tous qui perdons”, confie-t-elle. Là-bas, le ballon rond n’est pas un sport, c’est une religion, avec un dieu, Diego Maradona et une idole, Lionel Messi. Dans les quartiers populaires de Buenos Aires, Maradona a touché ses premiers ballons. À chaque coin de rue, on retrouve des cages de football.

Le football comme échappatoire

Maillot de Messi sur le dos, les petits rêvent en grand. “Moi plus tard, je veux jouer dans l’équipe d’Argentine et être champion du monde", dit un enfant. Dans le pays, le football est un remède. Avec une inflation à près de 100 %, la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. “Si je n’ai pas le foot, je n’ai rien, je préfère mourir”, relève un homme. À la veille de la finale, samedi 17 décembre, les Argentins se tournent vers leur dieu du football, en priant pour que Maradona guide Messi. 

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