Crise énergétique : les horticulteurs s'adaptent face à la hausse du coût du chauffage
Le froid est un ennemi pour les horticulteurs. Les serres d'un producteur d'Île-de-France ne sont qu'à moitié pleines. Christophe Jarry ne cultive plus que les plantes qui supportent les températures très fraîches. Il a dû abandonner une partie de sa production, car il ne pouvait chauffer toutes ses serres face à la hausse du prix de l'énergie. "L'électricité entre 2021 et 2022, 40 % !", note-t-il.
Les fleurs en hausse de 10 % et 15 %
Sa facture de chauffage sera multipliée par trois. Alain Benoist, horticulteur, cultive l'étoile de Noël, une fleur rouge, vive, que l'on trouve principalement en hiver. La plante a pourtant besoin d'une quinzaine de degrés. Son prix est passé, pour les grossistes, d'environ de 4 euros à 5 euros en un an. "On est obligé d'augmenter le prix des plantes pour compenser ces augmentations du prix de l'énergie", dit-il. En moyenne, chaque plante coûte entre 10 % et 15 % de plus que l'an passé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.