Affaire Benalla : l'opposition claque la porte de la commission d'enquête
L'affaire Benalla a provoqué jeudi 26 juillet une nouvelle crise politique. La France Insoumise a claqué la porte de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, tout comme Guillaume Larrivé, le co-rapporteur, membre des Républicains.
Guillaume Larrivé (LR) a claqué la porte de la commission d'enquête jeudi 26 juillet. "Est-ce que l'Élyséee souhaite torpiller les travaux de notre commission ? Je le crois, je le crains. Je suis contraint de suspendre ma participation à ce qui est devenu, hélas, une parodie", a expliqué le co-rapporteur de la commission des lois devenue comission d'enquête dans le cadre de l'affaire Benalla. Quelques instants plus tôt, les députés de la France Insoumise avaient également fait défection. Les oppositions font bloc pour dénoncer le refus de la majorité d'auditionner des collaborateurs de l'Élysée. "On veut faire un enterrement de cette commission qui commençait à avancer et qui ne peut pas aller plus loin, faute d'interroger une bonne personne", estime Eric Coquerel (LFI). "Nous sommes dans une parodie de commission", poursuit Eric Ciotti (LR). "S'ils veulent magouiller, ils n'ont pas besoin de nous, qu'ils le fassent entre eux", a déclaré Marine Le Pen (RN).
La commission continue ses travaux sans l'opposition
Pour Yaël Braun-Pivet (LREM), la présidente de la commission des lois, c'est de l'obstruction politicienne. "Ils souhaiteraient bloquer le fonctionnement de la commission des lois de l'Assemblée nationale, mais cela n'arrivera pas. La Commission des lois continuera à fonctionner", assure-t-elle. La commission d'enquête continue donc ses travaux sans députés d'opposition. Le groupe Les Républicains a déposé mercredi une motion de censure contre le gouvernement, que pourraient voter d'autres groupes d'opposition.
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