: Vidéo Arabie saoudite : la condamnation d'un blogueur provoque l'indignation
Considérée par l'Occident comme une alliée dans la lutte contre le terrorisme, l'Arabie saoudite reste sous le feu des critiques à propos du respect des droits de l'Homme.
François Hollande est arrivé à Riyad, samedi 24 janvier, pour présenter les condoléances de la France au prince Salmane, nouveau souverain d'Arabie saoudite après la mort du roi Abdallah. Le pays cultive un paradoxe : considéré comme un allié par l'Occident dans la lutte contre le terrorisme, il est aussi critiqué sur la question des droits de l'homme.
L'histoire de Raif Badawi enflamme une partie de la communauté internationale. Ce blogueur saoudien a écopé de 10 ans de prison et de 1 000 coups de fouet. Son crime : il aurait insulté l'islam en critiquant la police religieuse. En Arabie saoudite, berceau du wahhabisme (version très rigoureuse de l'Islam), cela est perçu comme une offense.
#JeSuisRaif, #FreeRaif
Le châtiment a débuté le 9 janvier. La famille de Raif Badawi, elle, s'est réfugiée au Québec. De là-bas, elle organise la mobilisation pour obtenir sa libération. Ensaf Haïdar, son épouse, déclarait le 13 janvier, pendant une manifestation : "C'est important pour moi d'être ici, le jour de son anniversaire. J'espère que cette année sera meilleure que les quatre précédentes."
En France, plusieurs manifestants se sont rassemblés, vendredi 23 janvier, devant l'ambassade d'Arabie saoudite. Les mots-clefs #JeSuisRaif et #FreeRaif sont relayés sur les réseaux sociaux. Le blogueur est devenu un symbole de la lutte pour les libertés dans le royaume.
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