: Vidéo Plumassier ou l'art de travailler la plume
Sandrine Le Viavant, plumassière, vend des bijoux, sacs et vêtements décorés avec des plumes d'oiseaux.
Son métier n'est pas connu. Il est même en voie de disparition. Sandrine Le Viavant est plumassière. Si la France en comptait entre 500 et 600 dans les années 30, ils ne sont plus qu'une vingtaine aujourd'hui.
Coqs de barbarie, faisans, pintades, pigeons...elle recherche les plumes en fonction des "reflets qu'il va y avoir avec la luminosité qui va se poser sur la plume. Si c'est une lumière naturelle, si c'est une lumière du soleil, s'il ne fait pas beau...la lumière va constamment changer sur une plume", explique l’artisan, face à la caméra de France 2.
Jusqu'à 24 euros la plume
Pour trouver sa matière première, elle se rend dans des parcs animaliers. "Il faut compter 6-7 euros la plume" souligne Alain Guillet, le responsable de la Ferme de l'Orme. Des prix qui peuvent s'élever jusqu'à 23-24 euros, en fonction de la rareté.
Puis direction son atelier, où Sandrine nettoie puis travaille la matière avant de l'accrocher sur une broche ou sur une paire de boucles d'oreilles.
Si aujourd'hui cette passionnée vit de son métier de plumassière, ce ne fut pas toujours le cas. C'est à la suite d'un accident, en 2012, qu'elle change de cap et quitte la restauration. Désormais, Sandrine passe des contrats avec des grandes marques tout en continuant à vendre ses fabrications sur le marché de Quimperlé.
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