Depuis 169 ans, la Société protectrice des animaux (SPA) cherche à faire adopter les animaux qu’elle héberge. Une équipe de France 2 a suivi le quotidien d'un des 56 refuges de la SPA, à Chamarande.
Les adoptions et les abandons ponctuent les journées du refuge de Chamarande. Parmi les travailleurs de la SPA : des enquêteurs. Ces derniers assurent un suivi post-adoption : ils veillent à ce que l'animal soit bien traité dans sa nouvelle maison. Patricia et Jean-Claude, un couple de retraités, se rend alors dans ces familles, à l'improviste.
"Les gens se demandent ce qu'on vient faire"
"Avec nos petits moyens et nos petits droits, nous allons voir comment ça se passe après les adoptions pour savoir si les chiens sont bien traités. Il nous est arrivé de ne pas nous faire bien recevoir. Les gens se demandent ce qu'on vient faire et pourquoi. Mais d'autres personnes nous interdisent de rentrer", explique l'enquêtrice.
Santé alimentation, couchage, le couple ne néglige aucun détail. En visite chez une famille, Patricia prévient : "On n'aime pas beaucoup les chiens attachés. On préfère cet abri, avec une porte adéquate".
En huit ans, les deux enquêteurs n'ont retiré que deux chiens à leurs propriétaires. Généralement les maîtres "sont corrects avec les animaux qu'ils adoptent", souffle Jean-Claude.
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