Réforme des retraites : la question des femmes et des carrières longues au cœur des discussions dans les cortèges
Sur près d'un kilomètre, des dizaines de milliers de manifestants sont réunis à Toulouse (Haute-Garonne), mardi 31 janvier. Au milieu, des femmes, qui se sentent particulièrement lésées. "J'ai eu trois enfants, j'ai toujours travaillé. Donc je trouve que c'est très, très injuste", confie l'une d'elles. Avec la réforme, les femmes partiraient en moyenne sept mois plus tard à la retraite. Pour celles dont la pénibilité au travail n'est pas reconnue, c'est la double peine.
La pénibilité, un sujet brûlant
Dans le cortège, la pénibilité est également au cœur des discussions. Un homme travaille en extérieur, sur les câblages électriques. "Vous me voyez faire l'astreinte, la nuit, à 64 ans, venir vous dépanner ?", interroge-t-il. Ceux qui ont travaillé entre 18 et 20 ans devrait rester deux ans de plus. "C'est injuste", observe un manifestant.
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