La tradition du béret se perpétue en Béarn de génération en génération. "Je n’ai pas envie que ce soit ancré uniquement dans le passé, c’est dans l’actualité. Je suis Béarnais, Pyrénéen donc je porte le béret", revendique Florian Moyen, jeune membre de l’Institut Béarnais Gascon. Tout part d’un fil de laine, tricoté puis assemblé grâce à une remmailleuse. Vient ensuite la transformation après huit heures passé en machine. Teinture, grattage, tondage font partie du savoir-faire ancestral, qui se transmet entre passionnés.
Un succès au-delà des frontières françaises
Impossible de parler du béret sans un détour par Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), berceau industriel de ce couvre-chef français. Un tiers de la production de la manufacture historique datant de 1840 part pour les armées. L’entreprise a également su porter un accent particulier sur le haut de gamme. En 2012, la fabrique était à bout de souffle, mais a su réaffirmer la place du béret français. Un succès grandissant qui porte le béret au-delà des frontières de l’Hexagone. Une chocolaterie béarnaise a même lancé des produits à l’image de ce symbole français.
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